Il y a tricot...et...tricot

Il y a tricot ….et…tricot ! Il y a tout d’abord le tricot des débuts, celui que l’on réalise auprès de sa grand-mère ou à l’école. En ce qui me concerne il s’agissait d’une écharpe rayée, au point mousse, en grosse laine grise et rose. L’ais je jamais terminée ? Ce qui est certain c’est que je ne me souviens pas l’avoir portée.

Puis il y a le tricot tendresse, ou layette. Pour celui là on choisi une laine douce, un ou deux modèles peu compliqués et une paire d’aiguilles pas trop fines. On sait tricoter mais enfin…..simplement. C’est ainsi que bébé se vit ultérieurement emmitouflé dans une sorte de brassière prune et verte, tricotée avec une laine « naturelle » sur des aiguilles n°5. C’était original, mais ce fut porté peu de temps.

Suit le tricot entretien. On pique un modèle ici, on achète là ce fil au si beau coloris et on tricote doucement, de temps en temps, au rythme de un ouvrage par an. On tombe en panne de laine et celle ci, bien sur, n’est plus disponible.  Mes armoires contiennent des exemplaires de ce type de tricot, dont l’un n’a jamais été terminé.

A lui, il lui manque une manche (au moins). Il n’a jamais été terminé car la laine fut en rupture de stock et le modèle perdu.

    Deux pièces d’un pull pour bébé, terminé mais jamais monté. 

 Un peu plus tard vient le tricot pratique. Bébé est devenu grand et il part aux sports d’hiver. Il lui faut quelque chose de bien chaud, bien confortable ; quelque chose en pure laine vierge. Et vite, sur les aiguilles n°7 on tricote ce modèle tout droit, le soir en écoutant de la musique pour éviter de s’ennuyer avec ce jersey monotone. Le pull est fini…mal fini d’ailleurs ! Mais bon il est chaud et on a découvert, dans l’opération, le tricot relax. On sent bien que quelque chose s’est déclenchée. On augmente le rythme des ouvrages, on achète des laines, des catalogues, on tricote tous les jours, le soir, on comprend peu à peu que l’on ne s’arrêtera pas. 

Deux productions de la période tricot pratique (déjà un peu obsessionnel).

Et puis un jour arrive le tricot obsession ! Et là, c’est certain, on est prise pour de bon. Non seulement on ne s’arrêtera plus mais ce fichu tricotage va occuper de plus en plus d’espace dans notre vie. J’en suis là. Le déclic fut une paire de mitaines créées un après midi de mars où je m’ennuyais un peu. Des mitaines vertes bientôt suivies par d’autres paires, puis par des châles, des bonnets, des chaussettes, des cardigans…Quelle angoisse ! Tant de choses à tricoter et de si petites journées, et tant d’autres choses à faire que l’on abandonne d’ailleurs, peu à peu….

Une paire de mitaines pour débuter.....

Bien sur, on va visiter les sites de tricotage, pour apprendre un point, une technique, l’histoire d’un motif. Et là, nouvelle découverte ! Il y a en fait toute une communauté de tricoteuses et tricoteurs, une communauté inventive qui vous laisse sans voix devant la beauté ou l’ingéniosité de ses créations ; une communauté chaleureuse, coopérative qui échange et qui s’amuse. On s’inscrit à ces groupes car ce tricot qui nous passionne reste tout de même une activité bien solitaire. Et puis un jour, on ouvre un blog….pour avoir un espace où bavarder tricot et ne plus lasser par nos histoires de mailles l’entourage immédiat, forcément moins passionné.

Donc voilà. A vous qui passez peut être par là, bienvenue sur ce blog…..

 Anna

Comments

[Turquoise]

Ca fait quelques temps que vous avez écrit cet article. Mais je suis tout à fait d'accord. J'ai moi même commencé le tricot il y a peu de temps, et maintenant je tricote tous les jours!! Mais je ne fais pas encore de pulls, je fais des doudous, des nounours, des peluches ^^